L’un des traits caractéristiques des crises qui sévissent dans les États d’Afrique noire francophone est l’essor ou l’irruption des institutions de transition au rang desquelles, on peut citer le président de transition. Ce dernier entre généralement en scène simplement parce que l’anéantissement de la Constitution en vigueur va de pair avec la dissolution des institutions existantes. Son existence est surtout envisageable dans l’hypothèse de la discontinuité de la fonction présidentielle et au regard des prérogatives qui sont les siennes, il joue un rôle majeur dans la pacifiation et la reconstruction de l’État fragilisé par la crise. Seulement, l’analyse de son statut et de ses missions autorise en considérer qu’il se démarque du président élu et du président intérimaire. On peut ainsi considérer qu’il est un président à part entière et entièrement à part.

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